Ça y est !
Depuis nos dernières vacances entre
potes, soit en 2006 ou 2007, on se retrouve enfin plus d'une poignée de
jours à la fraiche. Des vraies vacances de grands, qu'on a choisies (par
défaut mais y avait pire) et payées avec les cheques vacances soutirés a
cap. Avant de partir, comme me l'avait annoncé la RH à mon entretien de
stage. Boite de merde... Rouleau compresseur.
Pour cette fois j'en ai des choses a dire...
J'ai
fait une dépression. D'où l'indifférence, d'où la séparation,
déménagement - squat -, Tabac, puis prise de conscience, régime
croque-monsieurs herta / clope / pizza Franprix / wow, remontée,
coiffeur, "on arrête les conneries", retour a l'appart. Arrêter la
clope. Écouter mon ventre.
Faire une connerie
Mourir
à l'idée de ne pas le garder. T'assurer de mon soutien. Respecter ton
choix. Te laisser réfléchir, ne pas te presser. Le garder.
Après,
les nuits a te voir souffrir, le vomi dans la douche la tension, la
peur d'avoir fait une grosse connerie. Après les nuits blanches ou a
peine grisées se lever te déposer chez tes parents, passer le relais.
Après avoir stressé pour l'appart. Prendre mes responsabilités, coups de
fils courriers.
Après avoir flippé, repris la clope comme un lycéen. C'était ça ou la boulimie, le poids était trop lourd.
Après
avoir été malade, t'avoir vue malade, les urgences. Après t'avoir vue
remonter un peu la pente, après 7h21 de route transformées en 6h.
Écouter ton ventre.
Pénélope, Ninon, Josephine, Lou, Alphonsine ?
Avoir des problèmes de parents normaux quoi.
